Góðan dag!

Départ le 30 juin 2012 pour deux semaines de road trip en Terre de glace.  Après 4 heures de vol (Bâle-Keflavik), nous voilà sur le point d’atterrir. Vus d’en haut, les reliefs nous impressionnent déjà.

On a loué une petite Chevrolet Sparks chez Sixt,  600 euros soit environ 90 000  couronnes islandaises (ISK).

La route commence au milieu des champs de lave. Une trentaine de minutes plus tard, notre premier arrêt : le Blue Lagoon. Nous faisons le tour du complexe géothermique, il est pris d’assaut par les touristes.

Le complexe du Blue Lagoon

Blue Lagoon

Direction Grindavik et son lac vert, les premières heures dans ce pays sont magiques, le paysage est reposant : mer, montagnes, moutons, pas une voiture à l’horizon. Le ciel est bleu.

Puis, on gare la voiture près de Seltun. Première expérience avec le soufre et les marmites de boues en ébullition. Mieux vaut ne pas avoir l’odorat sensible, l’odeur fait vaguement penser à de l’œuf pourri.

Nous montons au sommet  de la colline, où nous apercevons de la vapeur. Je touche le sol, il est CHAUD, c’est très  particulier comme sensation. On se sent tout petit d’un coup. On se dit que le sol va s’ouvrir en deux et nous attirer dans les entrailles de la terre. Enfin, c’est ce que moi je me suis dit (peut-être un peu trop d’imagination).

Seltun

Seltun2

On remonte en voiture direction Kleifarvatn, un immense lac paisible. On ne croise personne. En même temps, il est plus de 22h, on ne sent rend pas compte. Ici, le ciel est bleu comme à 17h en France. Moi, qui ne suis pas vraiment un oiseau de nuit, j’apprécie BEAUCOUP la luminosité.

Avant d’aller se coucher, nous avons fait un petit tour dans Reykjavik. La capitale a l’air agréable à vivre. Comparativement à la taille du pays, la capitale est minuscule (Reykjavik, 119 108 habitants en 2011, 20 fois moins qu’à Paris).

      

 Reykjavik

Devant l’église d’Hallgrímskirkja

Nous avions réservé la première nuit dans une auberge de jeunesse à Reyjavik (dortoir à la Pavi guesthouse). Décalage horaire, ronflements à proximité,  et soleil à travers le rideau n’ont pas aidé mais c’est surtout l’excitation de l’aventure qui débute qui a fait fuir le sommeil…