Petit détour de 50 km en partant de Twizel. Baignade dans le lagon et apéro à l’alsacienne avant de reprendre le chemin du mont Cook. La route est juste superbe, elle longe le lac Pukaki qui est un des lacs les plus extraordinaires qu’on ait pu voir. Une halte photo est obligatoire pour ce lac magique. Il s’étend dans toute la plaine et cette couleur bleu turquoise nous brûle la rétine.
Il s’avère que les eaux des glaciers aux alentours se déversent dedans, ce qui lui confrère une couleur si unique. Après quelques petits ricochets, nous voilà repartis. Anecdote rigolote, on croisera des champs de lavandes qui nous rappellent le sud de la France 🙂
On passe vite à l’office du tourisme, chercher un plan de la région, ainsi que des informations concernant les marches possibles. On s’attarde pour visiter le petit musée à l’intérieur.
On apprend deux trois trucs intéressants sur l’alpinisme et la faune du coin. Nous voilà en route pour une première balade (Tasman Glacier). Une petite marche agréable qui t’emmène au pied du glacier. Cela nous laisse rêveur et pensifs surtout en face des icebergs qui flottent sur un lac d’eau pure.
On enchaîne ensuite avec une balade d’environ 3h (Hooker Valley) qui nous rapproche du géant: le Mont Cook. Le temps est splendide, la randonnée est facile, car très, voir trop bien aménagée par le DOC ( departement of conservation ) bref, on marche dans cette vallée proche des montagnes et on s’émerveille.
Comme le dit le vieil adage, la montagne c’est comme la mer, le temps peu changer très vite. Heureusement, on arrive juste à temps au van pour éviter un déluge de pluie. Le lendemain, on remet nos baskets. On prend de la hauteur par rapport aux jours d’avant. Qui dit hauteur dit grimpette. On a souffert! On est arrivés au sommet (Red Tarns) en nage mais contents de nous. On a une vue panoramique sur toute la vallée et au fond le gardien Cook nous observe toujours.
On quitte ce village de montagne des souvenirs pleins la tête. Le paysage est fou. Après trois semaines en terre du milieu on libère notre côté Maori.
