La Nouvelle Zélande, c’est de magnifiques paysages. Depuis l’Europe, les voyageurs y vont principalement pour randonner et plonger dans les décors montagneux de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Et bien ici, on a aussi trouvé des plages de sable doré. Et aussi surprenant que ça puisse paraître, la plus belle plage du monde, elle est là, en Nouvelle Zélande, bien cachée au bout du monde. On vous fait découvrir cette superbe région!
La région s’appelle Abel Tasman, du nom du Hollandais qui l’a découverte. On trouve que ce nom lui va bien: c’est exotique et ça donne un petit côté « talisman ».
On est tout de suite tombé sous le charme. Il faut dire qu’on est arrivé en fin d’après-midi, lumière rosée sur les vignes et couché de soleil sur la mer depuis le camping, ça aide. C’est un des meilleurs spot de camping qu’on ai trouvé. Les propriétaires habitent un énorme bus amménagé, et la déco est un mélange entre film de western et ambiance baba cool des années 70. On se sent tout de suite détendus. On va y rester 4 nuits : un record pour nous!
La région attire beaucoup d’étrangers, des touristes, mais surtout des travailleurs. Les vignes, les vergers de pommes, kiwis, poires n’attendent que la récolte. On a rencontré plusieurs français expatriés pour un an ayant trouvé un travail de quelques semaines ici, bon choix! Le coin est super.
Pour le travail… Nous…Euh… On est psychologiquement pas prêt… On préfère s’organiser une journée sportive pour oublier que les semaines filent à toutes vitesses et que la vie « normale » nous attend. On embarque de bon matin (et oui, le réveil sonne quand même de temps en temps… Dur…) sur notre kayak biplace. Haut les coeurs! C’est parti pour 12 km de pagaie. Ouille ouille, ça chauffe dans les muscles dans les premiers kilomètres, mais après quelques temps, on a le coup de rame.
On passe devant plusieurs plages. Le coin est tellement différent de tout ce qu’on a vu pour l’instant. C’est un vrai plaisir. On s’arrête où on veut (sur un îlot sauvage) pour se désaltérer face à la mer.
Plus loin, on aperçoit un bébé phoque dans les rochers puis un autre qui joue dans l’eau. Top!
Côté faune, je suis un peu paniquée, car des orques on été aperçus dans le coin quelques jours plus tôt. On ne les verra pas.
Il est temps de se reposer, les vagues et la fatigue, nous donnent le mal de mer. On n’était pas fier tous les deux luttant contre la nausée et le courant. Les derniers mètres avant la plage sont difficiles, mais ouf, on y est. Repos bien mérité et pic nique pour se requinquer. On est fan du coin. On repart pour atteindre notre objectif quelques plages plus loin ;).
12km à bout de bras, on l’a fait! Maintenant reste plus qu’à rentrer… Grâce à une option chez notre loueur de kayak, on a pu abandonner celui-ci sur la plage (il sera récupérer plus tard). On rentre donc à pied, 12km sur un des sentiers du parc national. Vous nous croyez si on vous disait qu’on a mis 2h pour rentrer? Et oui, on a quasiment courru tout le long du chemin. Pourquoi? La réponse est simple, on ne voulait surtout pas être en retard pour être sûr d’avoir une place dans notre fameux camping… On a franchement adoré cette journée, on est fier de notre exploit sportif, fatigués mais heureux! Vive les courbatures!
On n’a pas finit de découvrir le coin, le lendemain, on prend la route du cap Farewell. La péninsule est isolée du reste de l’île. Une route d’accès, des dizaines et des dizaines de virages. Le coin se mérite. Le cap Farewell est le point le plus au nord de l’île du sud. C’est un magnifique endroit, les moutons se régalent aux bords des falaises que la mer a creusées. En tournant la tête, on a l’impression d’être dans les collines vertes du wallpaper Windows.
Déjà à ce moment de la journée on est impressionné mais ce n’est pas finit.
Sur le conseil avisé de la dame du centre d’information, on prend la direction de Wharariki beach. Et là c’est l’apothéose! On grimpe une colline et là sous nos yeux une plage fantastique! Quand je dis fantastique, c’est vraiment ça. Cette plage est irréelle, pincez moi, je rêve.
Des arbres, des dunes, des rochers immenses, et une étendue d’un kilomètre de long et 500 mètres de large rien que pour nous. Le reflet dans l’eau des arches de pierres, le vent, le soleil. Youhou je rêve encore.
Tiens tiens du monde là-bas tout au bout de la plage. Une dizaine de personnes réunies autour d’un bassin d’eau de mer formé par la marée. Qu’est ce qu’il se passe? Pourquoi cet attroupement?
J’hallucine vraiment là! 6 bébés phoques sont là, à deux mètres et nagent dans la piscine naturelle. Ils sont en pleine forme, ils n’ont pas peur du tout, ils veulent jouer. Ils aiment les éclaboussures, on les a même caressé. C’est fou fou fou! Des bébés phoques sauvages qui jouent avec des humains, moment bien rare.
On est tellement surpris, qu’on reste ici presque 3h. On les regardent faire leur ballet classique de natation synchronisée. Une fois hors de l’eau par contre, leur façon de se déplacer est bien moins gracieuse mais très rigolote.
On a une chance folle de se retrouver ici.
On repart vers les dunes en souriant, on n’oubliera jamais cet endroit…
Pour nous remettre de toutes ces péripéties, on se la coule douce le lendemain. Au camping: bronzette et jeux de sociétés avec Noémie et Hugo, un couple de français super avec qui on serait bien resté quelques jours encore. Merci les amis!