Arrivée à Beijing après quelques heures de vol, nous voilà dans le métro (étonnement peu rempli) et Lucas se fait déjà un ami. Il ne parle que 2 ou 3 mots d’anglais, mais il va nous montrer des photos de sa famille sur son téléphone et nous donnera sa carte de visite. (Malheureusement, il faudra plus de deux semaines pour en rencontrer un autre aussi souriant.)
En sortant du métro, on s’asphyxie, il y a une pollution énorme!!! On ne voit pas à 20 mètres. Promis on n’exagère pas. Même à l’intérieur des centres commerciaux, c’est comme enfumé. C’est irrespirable, mais on va marcher lentement jusqu’à notre hôtel.
L’ambiance dans les rues est sympa et complètement en décalage. On vois des gens qui cuisinent de la nourriture improbable dans de vieille remorque rouillée, un enfant tout nu qui urine juste à coté, un cochon en promenade (???), une voiture en feu (choc), 4personnes sur un scooter électrique, des quantités astronomiques de viande ( tout est bon: pied, groin, intestin…) et autres chinoiseries.
On ne s’attardera pas à Pékin, on va vite fuir le monde et surtout LA pollution. Mais on va tout de même faire un tour à la cité interdite puis au parc du temple du ciel.
La cité est énorme, deux kilomètres de long, de l’histoire, et de jolis bâtiments pour la plupart vides. On a pas accroché mais à coté de nous, des hordes de touristes chinois mitraillaient chaques recoins.
Petit tour à la place Tian’ an men, quartier de haute sécurité. Ambiance militaire.
Le coup de cœur a été le parc du temple du ciel. Des locaux y viennent faire du sport, de la danse, des jeux de carte et surtout du chant. Il y a plusieurs alcôves et des groupes de 30 chinois entonnent en chœur des chants populaires. Même les promeneurs viennent s’ajouter à ces chorales. Ils connaissent tous par cœur ces chants traditionnels. Aucun instrument mais une trentaines de voix synchrones hommes et femmes, ça nous a donné des frissons…
Le lendemain, on a décidé d’aller respirer l’air pur à la grande Muraille. Enfait le mur à été construit à différentes périodes, du coup il existe plusieurs portions et toutes ne sont pas forcément reliées entre elles. On a eu des difficultés à choisir notre point de chute sur les 8000 km.
On a pris un bus de 2 h puis un taxi de 30 min, puis un bus navette, puis grimpé la montagne pendant 35 min puis youpiiii!
On y était !!! Depuis tout petits, on a entendu parlé de cette muraille et ça y est on marche dessus. On passée la journée entière à grimper et redescendre des milliers de marches avec nos muscles d’aciers.
On a adoré cette journée au calme à contempler un symbole de la grandeur chinoise.
Et on a monté ça !!!