Au pays des dinosaures: Drumheller

Nous quittons les Rocheuses, après deux semaines de forêts, lacs et montagnes. Un changement de décor s’impose. Après quelques bonnes heures de routes dans la « prairie » canadienne, nous débarquons dans une région aride. Nous avons mis le cap sur Drumheller. Les paléontologues du monde entier connaissent les environs de Drumheller. C’est ici que l’on trouve la plus forte concentration de fossiles de dinosaures sur la planète. Les paysages sont complètement différents du reste du Canada.

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On commence la visite par la version miniature du Grand Canyon. A quelques pas de la route (une ligne droite de plus d’une centaine de kilomètres) un canyon coloré creuse la terre. Il n’y a pas d’eau dans le coin et avec la chaleur étouffante, nous avons l’impression d’être en plein désert.

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Arrivés en ville, direction le centre d’information touristique pour le moins original. Un Tyranosaur Rex nous accueille.

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Drumheller a un petit quelque chose du Farwest. La fin d’après midi est magique et les rayons du soleil embellissent les roches multicolores. Le paysage est étagé sur deux niveaux : on est soit au fond du canyon entouré des chaque coté par de petites falaises soit, on est au dessus et là: l’horizon est à perte de vue parsemé d’herbes folles.

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On s’arrête admirer les hoodoos et on s’imprègne de la tranquillité des lieux.

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On fera quelques belles rencontres: des conducteurs de vieilles voitures américaines de collection, le capitaine d’un bateau bac ainsi que Greg (une ex-star de musique country) et sa femme Glenda. Ce soir, c’est avec Greg et Glenda qu’on profite du ciel étoilé et d’un bon verre de vin autour du feu.

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Ici, les journées sont torrides. En milieu d’après midi, on fait tout notre possible pour se retrouver dans un endroit au frais voir climatisé. Cela tombe très bien car la raison principale de notre venue à Drumheller, c’est l’incroyable musée Royal Tyrell de paléontologie.

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On retrouve notre âme d’enfant en apprenant des tas de choses. On ne quitte pas des yeux les centaines de véritables squelettes de dinosaures. Il y en a pour tout les goûts, des dizaines d’espèces sont représentées. La visite a été vraiment très enrichissante. On peut également voir le laboratoire où les scientifiques passent des années à sortir un fossil de son enveloppe de pierre. C’est un travail de passionné qui demande une patience sans limite.

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En sortant de ce musée, nous sommes tout chamboulés. Ces quelques heures nous repositionnent sur l’échelle du monde. Et oui, oui! Ils ont vraiment existé les dinosaures ! Et quand on y pense, ils avaient un sacré gabari !

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Fun Facts du musée Royal Tyrell de paléontologie:

-99% des espèces qui ont habitées la planète Terre sont éteintes aujourd’hui.

-les plaques tectoniques avancent à la même vitesse que pousse nos ongles.

– il existait des « libellules » de 70cm d’envergure.

– pendant l’ère glacière, la couche de glace atteignait une épaisseur de 800m ; et c’est d’ailleurs grâce à cette glace que le premier nord-américain est arrivé par le détroit de Bering.

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On prolonge plus loin notre aventure au pays des dinosaures et on embarque pour trois heures de plus vers l’Est pour atteindre Dinosaur Provincial parc. La nationale est terriblement monotone. Deux virages en trois heures et un seul village de traversé. Le coin est d’une platitude extrême, et recouvert d’herbe à profusion. On comprend enfin ce que veut dire la solitude des prairies canadiennes. Ici, on imagine il y a quelques années les troupeaux de bisons sauvages en train de brouter avant d’être définitivement éradiquer par la chasse intensive. Aujourd’hui, on croise par endroit de vieilles fermes ou encore des tracteurs tailles XXL qui fauchent tout sur leur passage.

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Nous arrivons au parc, et quand la chaleur devient supportable  pour se balader, on découvre des coins très jolis et envoûtants. Les cactus poussent le long des chemins à 17h il fait toujours 30°C.

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Le point noir c’est que dans la région, les moustiques attaquent. Impossible d’imaginer pire fléau. Ils sont là dès que l’on met le nez en dehors de la voiture ou de la tente. Nous sommes recouverts de boutons et le répulsif est inefficace. Ils nous recouvrent le visage et nous oblige à manger notre repas enfermé dans la voiture. Difficile de camper dans ces conditions. Bzzzzzz

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Nous repartons dès le lendemain pour notre dernière découverte de l’ouest américain, j’ai nommé la ville de Vulcain. Et euh… ne soyez pas aussi naïfs que nous et oubliez ce coin là. Vulcain est extrêmement célèbre mais uniquement pour un petit nombre d’adeptes dans le monde. C’est ici que les fans de la série Star Trek se réunissent une fois par an pour un énorme congrès. Les brochures touristiques en font des tonnes : « véritable reconstitution du vaisseau Enterprise à l’entrée de la ville, exposition interactive avec costumes et secrets de tournage, pièces de collections rares» Bref? on a roulé trois heures de plus mais vous vous en doutez: la déception a été de taille. La ville se résumé à une rue, le musée minuscule était fermé et le fameux vaisseau ne mesurait pas plus d’un mètre. Bref la loose…

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Ce petit raté nous a quand même laissé le temps de visité Calgary. La grande métropole est totalement inspirée des villes américaines. Elle possède plusieurs quartiers sympas mais le truc en plus: c’est que le centre ville est quasiment exclusivement souterrain. Les buildings sont reliés les uns aux autres par des ponts ou des tunnels. Des centres commerciaux immenses et colorés se cachent sous les rues tristounettes du centre- ville. Grâce à cet immense réseau, les habitants peuvent continuer à profiter des commerces malgré le froid qui frôle régulièrement les -30°C en hiver.

Nous nous envolons le lendemain pour la dernière étape de notre voyage : les villes canadiennes de l’Est.

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