Koh Kong, c’est une province, une île et une ville, tout un programme. Koh Kong, c’est aussi un poste frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, notre prochaine destination. Il nous reste encore quelques jours sur notre visa donc on va en profiter jusqu’au bout. C’est parti pour une balade dans la jungle, un repas dans la mangrove et une baignade dans la rivière.
Pour arriver à Koh Kong, la route sillone aux pieds des montagnes Cardamones. Les cinq heures de trajet ont filé, on a profité du paysage: virages, montées, descentes, villages et cours d’eau, c’était chouette. Et petit truc insolite, les panneaux « traversée d’éléphants » ça existe dans la signalétique cambodgienne. Mais dommage, notre bus n’en a pas croisé.
La région commence à s’ouvrir au tourisme, et des efforts sont fait dans le sens du développement durable. Mais pour l’instant la plage du centre de Koh Kong est une des plus poluée qu’on ai vu (sacs plastiques, bouteilles…)
On a envie de reprendre un peu le sport : rando d’une journée dans la jungle avec guide. Après 2 semaines sur un transat, on est mou du bidou. On part en excursion avec un groupe de 9 français bien motivés et 3 guides cambodgiens. La journée commence avec pratiquement 2h de navigation entre les mangroves.
On débarque et en route pour une petite heure de montée à travers la forêt. On ne verra aucun animal, pas facile d’être silencieux à 9. On a perdu l’habitude de marcher et avec la chaleur, on sue comme des boeufs. On arrive en haut trempés, mais c’était plutôt rapide finalement. Après ça, la journée sera « relax », un peu dommage.
On profite d’un beau panorama et d’une jolie cascade où on rejouera la pub pour le gel douche tahiti. On a même le droit à une Fish Bodycure gratuite dans la rivière.
Une partie de jeu de Sei est organisée. Les joueurs doivent se passer le « volant » sans le laisser tomber. C’est pas la première fois qu’on s’y essaye mais ce qui a l’air enfantin pour les guides est très compliqué pour nous.
Pendant ce temps, les guides ont fait mijoter des légumes et griller des crevettes. Un bon petit repas.
La pause finie, on reprend la balade en descente cette fois. Au retour, on passera par un village où nous attend du vin de riz et des cacahuètes fraichement grillées. Le vin de riz c’est une sorte de liqueur très forte dans laquelle les cambodgiens infusent ce qu’ils veulent comme plante. On est pas fan mais eux oui 🙂
Le lendemain, on fera notre sortie à nous en louant des scooters. On marque un premier arrêt dans la mangrove, où a été aménagé un petit chemin en bois. Sacrée ambiance! Parmis toutes ces racines, on croirait voir les arbres se déplacer.
Un petit restaurant est perdu dans la mangrove, on prend des plats à emporter et on va s’installer dans une cabane sur piloti. Très vite un petit singe arrive, il est suivi de près par 4 petits cambodgiens de Phnom Penh qui ont l’air impressionnés par le singe. Il s’approche et les enfants viennent se cacher dernière nous, on rigole bien,
Ensuite, nos quatres compères sont fiers de nous montrer qu’ils ont bien appris leurs leçons d’anglais à l’école. Ils éclatent de rire « one two tree four », « big monkey ». C’est top !
Après les mangroves, en route pour la cascade Tatai. Comme c’est la saison sèche, on ne s’attendait pas à grand chose. Et bien si, il y a du débit. On se baigne dans la rivière avec les poissons et les locaux. L’eau est chaude.
Plus tard, on se fera encerclé par une quarantaine de moines, qui eux aussi prennent du bon temps et s’éclaboussent dans la rivière.
Depuis le début du voyage, nous sommes étonnés du nombre de moines (bikkhu) que nous rencontrons. Nous avons notre réponse, il est en effet possible de devenir un moine temporairement. Cette pratique est courante pour les hommes entre la fin des études et le début de la vie professionnelle. Ils peuvent prendre et quitter l’habit religieux plusieurs fois dans leur vie de façon très simple. Les jeunes garçons peuvent devenir novice à n’importe quel âge mais ils ne seront moines qu’à 20 ans.
Les moines n’ont pas le droit de toucher directement l’argent (les dons se font par envelloppe). Les femmes ne doivent pas toucher les moines (ils ont des places réservés dans les transports en commun, ouf). Et ce qu’on se savait vraiment pas, c’est qu’il existe des femmes bikkhu bien sûr! Mais comme elles ont, elles aussi le crâne rasé et le même vêtement monastique, il est parfois difficile de les reconnaître.
On repart bien content de cette dernière journée au pays du sourire. Nous avons fait de superbes rencontres ces quelques semaines. Nous sommes un peu triste de quitter le Cambodge mais rendez vous bientôt en Thaïlande.
Le parc High point a été un moment fort lors de notre séjour à Koh Rong! Vous pouvez voir l’île sous un angle totalement différent et profiter pleinement de la jungle. Même si j’avais un peu peur d’avance, je suis si heureux de l’avoir fait! Notre instructeur était très responsable et savait nous guider. Le long du parc, nous avons appris beaucoup de faits intéressants sur l’île, la jungle, les animaux … Vous ne faites pas qu’un tour rapide à travers le parc, vous revenez avec de belles vues, des entretiens, des photos …
Je n’ai pas chance de visiter cette ville cambodgienne mais j’entends parler quelques fois de cette ville. Que pensez-vous de cette ville? Est-ce que vous avez de recommandations pour l’hébergement à Koh Kong. Est-ce que c’est facile pour voyager en Thailande depuis cette ville? Merci beaucoup!