Etape 2: Cascade et Récifs

Dans cet article, on va vous parler de deux sublimes découvertes que l’on a croisées sur notre route vers le Sud: la chute de Wallaman et la grande barrière de corail.

La première est la chute d’eau la plus haute d’Australie, elle mesure 268m. Pour y accéder il faut faire un détour de 100km depuis la route principale, se perdre dans les champs de vaches sacrées, et surtout ne pas tomber malade dans les virages de montagne.

Mais la récompense est là! Quand vous arrivez devant la cascade, c’est splendide! On est hypnotisé. Les falaises sont brutes et immenses. L’eau jaillit comme le feu d’un dragon puis, dans sa longue chute se transforme en vapeur d’eau. Elle finit par délicatement se poser tout en bas. On se croirait dans un décor de création du monde. Où sont les dinosaures ? On admire ce paysage sous tous les angles.

Après ça, on change totalement de décor, la route nous conduit vers Airlie Beach, lieu touristique incontournable pour visiter les Whitsundays (des îles de sable blanc) et la Grande Barrière de corail. Là-bas, on passera 3 jours à attendre une éclaircie. C’est aussi dans ce camping qu’une jolie « petite » araignée de 7cm décide de grimper sur la voiture. Il fait nuit, donc quand un rayon de lumière nous la dévoile, c’est la panique. Une belle Huntsman inoffensive ce qui n’empêchera pas ses poils et ses yeux de nous terroriser une partie de la nuit.

Le lendemain, une autre dose d’adrénaline nous attend. On a choisi d’aller survoler le coin en petit avion 8places.

C’était une des plus belles choses qu’on ai vu du voyage mais aussi une des fois où j’ai eu le plus peur pour ma vie! On a cru mourrir dans cet avion qui basculait et perdait de l’altitude à chaques trous d’air. Sous la pluie et le vent, on a quand même vu les couleurs de rêve de la grande barrière de corail.

Le vol commence au dessus des Whitsundays et surtout de Whiteheaven beach. Cette plage immense est considérée comme l’une des plus belle au monde. Son sable est si fin et si blanc qu’il est utilisé par la NASA pour pollir les verres de ses objectifs. Pour les visiteurs: interdiction de prélever, ne serait-ce qu’une fiole de sable sous peine d’une grosse amende.

De là haut, le spectacle est impressionnant, cette bande de sable immense se poursuit par un tourbillon à l’intérieur des terres. On ne sait plus où est le haut du bas.

L’avion s’éloigne, on met 30 minutes à atteintre la grande barrière de corail. Elle n’est pas à côté. Le bleu profond de la mer s’arrète net sur une belle vague à l’écume blanche.

Ensuite c’est une palette de bleus turquoises, de méli-mélos de roches vivantes. On a du mal à comprendre la structure qui s’étend sous nos yeux. C’est du jamais vu!

Comme c’est très difficile à décrire je vous envoie les images.

Le pilote nous dit de bien observer, apparemment on peut voir l’ombre des quelques requins ou de raies mantas par ici. Nous on a juste trouvé le fameux coeur de cette barrière de corail.

Vous l’aurez compris on a vu l’une des merveilles de ce monde et on s’en souviendra longtemps. L’atterrissage de notre avion aussi d’ailleurs. On est soulagé et heureux de regagner la terre ferme, ces couleurs en tête.