A peine remis de nos émotions sur les terres volcaniques du Tongariro National Park. Nous roulons toujours plus vers le Nord, en faisant escale dans des endroits inédits pour nous. Sur les conseils d’un randonneur bien sympathique, nous atterrissons aux Blue Springs. Des sources d’eau d’une rare pureté.
La rivière coule translucide sur un bon mètre de profondeur. On peut observer les algues à travers cette eau « javelisée » mais aussi les truites!
L’eau est telle que les enfants se l’imaginent lorsqu’ils colorient au crayon bleu ciel, un belle rivière de montagne. La balade nous permet aussi d’apercevoir deux perroquets!!!
En parlant d’oiseau, on est fier de vous montrer la seule photo (certes pas très artistique) d’une pie néozélandaise. Il nous a fallu presque 3 semaines pour parvenir à en photographier une et pourtant il y en a partout. Elles s’envolent dès qu’on les approche. Je les trouve particulièrement belles, surtout quand elles volent, on ne voit que leurs ailes blanches.
On en a vu tellement que c’est un peu devenu l’oiseau symbolique de cette île pour nous. Malheureusement, le vrai symbole: le kiwi est trop rare à observer. Voilà à quoi il ressemble.
Plus loin, nous débarquons dans la fameuse Comté, autre décor du célèbre film de Peter Jackson. Le village de Matamata nous acceuille pour une bonne nuit au camping parmi les collines vertes.
Le lendemain, on prend la direction de la péninsule du Coromandel, dont tout le monde nous a chanté les louanges. Du coup, on s’attendait à être époustouflé par les paysages. Ce ne fut pas le cas à 100%. Mais il y a quand même pleins d’endroits à visiter.
On a commencé par les gorges de Karangahake. Ce sont d’anciennes infrastructures minnières. Ils y cherchaient de l’or. Sortez vos lampes frontales et allez explorer ces tunnels sombres dignes des meilleurs films d’angoisse. On a joué les aventuriers malgré les insectes pas jojos au-dessus de nos têtes.
Plus loin sur la route, la ville de Waihi, qui exploite aujourd’hui encore un immense terrain, et récolte au tractopelle l’équivalent d’un million de dollars d’or chaque semaine!
Sur hot water beach, ça creuse aussi: les gens ne cherche pas d’or cette fois mais se contruisent une piscine dans le sable. En effet sous la plage, une source d’eau chaude d’origine géothermique permet de prendre un bain bouillant dans le sable. C’est la guerre des tranchées… On reste juste le temps de se brûler les pieds.
Balade vers Cathedral Cove, un autre endroit pris d’assaut par les vacanciers. Deux belles plages reliées par une arche naturelle impressionante.
On dort au camping de Earl, un petit coin de paradis!!! Douche froide sous les étoiles avec vue sur la mer.
Le jour d’après, on se connecte encore une fois avec la nature dans une forêt de Kauri. Cet arbre immense est désormais une espèce bien protégée. Il faut même se désinfecter les chaussures avant d’entrer en forêt.
La fin du road trip en Nouvelle Zélande pointe le bout de son nez. Après une nuit à l’extérieure de la ville (on a eu un peu de mal avec la réservation téléphonique mais en persévérant un peu, c’est gagné). On arrive enfin à Auckland pour une dernière journée chez les kiwis.
Rien de très folichon au centre ville, du coup, on se dirige vers le quartier de Mission Bay pour manger une glace en regardant les bateaux.
Cette fois ça y est, on a rendu notre cher van Daryl et c’est parti pour une vraie nuit (réveil à 4h) à l’hotel Ibis! C’est le grand luxe pour nous, après ces 6 semaines, on prend une douche chaude et on se shampouinne à gogo! On a même la TV !!! Et dire qu’on hésitait à dormir dans l’aéroport.
Bye bye Auckland cité des voiles, nous aussi on met les voiles vers l’Indonésie.