Après un petit coup d’oeil sur la carte, j’ai eu très envie d’aller faire un tour à Akaora, rien que pour la topographie du lieu. La péninsule a été formée par l’éruption d’un volcan et le cratère est maintenant rempli d’eau de mer. Une seule route permet d’atteindre la petite ville et le passage par la mer est tout aussi bien caché. On se croirait dans un bastion de pirates mais devinez quoi… Akaroa arbore encore fièrement quelques drapeaux français. Raison de plus pour y faire un tour!
En effet, dans les années 1840, un groupe de frenchy a tenté d’installer une collonie française ici. Le capitaine Jean François Langlois avait fait ami-ami avec le chef maori de la région et lui avait acheter la péninsule pour 1000 francs (très bonne affaire si vous voulez monavis). Langlois, satisfait, était retourné en France chercher des hommes et des femmes prêts à une nouvelle vie au bout du monde.
Quelques français embarquèrent volontiers, tout semblait aller pour le mieux. Mais entre temps, les anglais ayant entendu parlé de cette future alliance, devançèrent les français et firent signer aux Maoris le très célèbre traité de Waitangi. Le traité officialisait la NZ en tant que colonie britannique. Les terres maoris ne pouvaient alors être vendus qu’aux britanniques. La majorité des colons français repartirent chez eux mais quelques uns restèrent tranquillement dans la péninsule.
C’est pourquoi, on trouve ici: la « rue de gréhan », une « gendarmerie », ou encore la jolie commune voisine nommée « Duvauchelle ». Hélas, à part cela, rien n’est très français. Pas même une boulangerie.
La ville est un petit paradis de campagne girly: des cottages à l’anglaise terriblement mignons et cosy, avec un jardin fleuri sentant la rose. Il ne manque plus qu’un chaton sur le perron pour parfaire le lieu. Imaginez le tableau.
On a profité d’une belle journée pour aller se promener sur les collines. En forêt, on est tombé sur un phasme. Vous savez ces genres de minuscules animaux mi-insectes mi-plantes, qu’on cherche toujours dans les vivariums au zoo et qu’on ne trouve jamais.
Et bien là! C’est grâce aux yeux de lynx de Lucas qu’on a pu observer cette brindille bien vivante. C’est du grand art, quatre pattes qui bougent sur un bout de bois. On trouve la nature de plus en plus surprenante au cours de ce voyage.
On a trouvé la balade dans les champs vraiment sympa et la vue du sommet au top.
On conseille plus que plus une balade dans le coin pour admirer la mer intérieure depuis la route panoramique.