Nous n’avons pas passé beaucoup de temps sur la Grande Terre, mais juste assez pour prendre la température de Nouméa et faire un long week-end camping à Bourail.
A Nouméa, notre séjour a été relaxant chez Jacques et Martine. Nous avons alterné entre balade en ville et déjeuners interminables, dans le bon sens du terme, sous l’immense arbre à litchi du jardin.
Visiter Nouméa à pied n’est pas une mince affaire, les rues sont très escarpées et il est très facile de perdre son sens de l’orientation. La ville est située au centre de nombreuses baies, la mer est partout. Le centre ville est concentré autour de la place des cocotiers, non loin du quartier chinois et du vieux marché du port. Nouméa est sympa pour une promenade, mais il ne faut pas s’attendre à découvrir de vieux bâtiments historiques comme en Europe. L’histoire de la calédonie est relativement récente.
D’ailleurs pour en apprendre plus, on va visiter le centre culturel Tjibaou. Le musée est dédié à l’art et aux traditions kanaques. L’architecture extérieure est géniale, elle reprend le modèle d’un village tribal traditionel. Les « cases » sont en bois, tout se fond très bien dans la végétation calédonienne.
Les bâtiments ont été conçus par Enzo Piano, le même architecte que le centre Pompidou de Paris. La visite est chouette, on admire les sculptures en bois, les totems, et une belle exposition photographique sur l’ignam. Cette racine comestible est quasiment considérée comme une divinité dans le pacifique.
On peut aussi visiter une authentique case tribale. Les portes d’entrée sont minuscules pour obliger le visiteur à s’incliner profondément lorsqu’il rentre dans la maison.
Le 14 juillet à Nouméa, fête nationale oblige, on assiste à un défilé aux lampions puis à un feu d’artifice sur la place des cocotiers. Un léger mal du pays s’empare de nous, très léger.
Le week-end suivant, on décide de partir plus au Nord, visiter Bourail et Poé. Nos amis Noémie et Sébastien nous rejoignent au camping. Cette fois, la météo est capricieuse, on ne fera que de petite balades entrecoupées de pluie.
Le célèbre Bonhomme de Bourail monte la garde sur la plage. Les vagues se déchaînent dans la baie des tortues. Et la plage de Poé prend des couleurs menaçantes. Les paysages sont tous très beaux et la soirée camping est une réussite, les merguez grillent malgré la pluie!
Le lendemain, on fait une belle rando au domaine de Déva. Les herbes sauvages dansent dans le vent. Il faut faire attention où on met la tête, les araignées très nombreuses, sont plutôt énormes.
Du sommet, on a une vue imprenable sur la faille aux requins. C’est un grand canyon qui coupe le récif. Le domaine de Deva nous a bien plu et la plage de Poé doit être géniale l’été.
Retour à Nouméa, puis le moment de dire aurevoir à la Calédonie arrive, c’est la boule au ventre qu’on quitte nos amis.