Le charme d’Akureyri :
Deuxième ville du pays, dans le nord de l’Islande, la ville se trouve seulement à 100km du cercle polaire arctique. Les rues piétonnes sont pavées, les maisons du centre-ville sont typiques de la région, magasins de laine et de figurine de trolls à profusion.
Promenade courte dans les rues et le jardin botanique. Il fait 20° et les fleurs sont de toutes les couleurs comme les maisons.
Le plus étonnant, ce sont les feux rouges en forme de cœur !
On fait une petite halte au Bonus chaîne de supermarché local, facilement repérable. Le magasin est jaune et le logo est un cochon rose ^^. On a quasiment toujours fait à manger avec des produits achetés sur place. Beaucoup de camping ont des plaques chauffantes et sinon on sortait le réchaud.
On prend la route vers l’ouest, les paysages sont complètement différents du sud. Au Nord, pas de champs de lave, pas de glacier. Tout est vert, vert clair, vert foncé, vert fluo, à part le ciel, lui est bleu. Dur dur d’être dans la voiture par ce beau temps mais il nous reste tant de chose à voir, il faut avancer. On voit des oiseaux sauvages et des chevaux seuls dans des immenses enclos. Les fermes sont séparées par 10 km à chaque fois. Pas facile d’avoir une vie sociale.
En 2012, l’Islande compte environ 320 000 habitants sur un territoire de 103 000km². Les habitants ont tous un lien de parenté plus ou moins éloigné. Depuis 2010, les nouveaux couples peuvent vérifier grâce à un site internet que leur partenaire n’est pas un cousin éloigné avant de se lancer dans l’aventure.
On s’arrête à Glaumbear visiter les maisonnettes en tourbes. Un musée-salon de thé nous accueille on se croit dans une maison de poupée, le paysage extérieure est reposant.
La péninsule de Vatnsnes :
C’est vraiment une jolie région, la mer, les collines, les phares, les animaux (oiseaux phoques chevaux moutons) c’est rural et on aime ça.
Notre destination finale est Hvammstangi, pour l’observation des phoques. Au village, du poisson est en train de sécher à l’air libre un peu partout mmm…
A l’office du tourisme, on nous indique que le meilleure moment pour voir les colonies de phoques c’est à marée basse. C’est parti, on se met en route pour trouver le meilleur site.
Les phoques sont déjà dans l’eau mais les oiseaux nous réservent un beau spectacle.
Le lendemain, on va visiter l’usine de lainage. Ça sent la biquette ! Pas de doute c’est de la vraie fibre animale fraiche ! En Islande, ce n’est pas un mythe, il y a réellement plus de moutons que d’habitants. Ici, c’est à l’ancienne, une dizaine de personnes travaille pour fabriquer les montagnes de pulls, bonnets, gants et écharpes, que l’on voit empilés un peu partout. Les pulls ont l’air tellement confortable et chaud. Je m’achète une paire de gants. En France, la laine ça gratte, ici la laine c’est doux !
On se dirige ensuite vers un observatoire célèbre, d’où l’on peut voir une colonie d’environ 40 phoques. Ils ont l’air pénard à bronzer au soleil.
Plus loin, un troll pétrifié par le soleil est le perchoir de nombreux oiseaux arctiques : c’est le Hvitserkur
En chemin, on tente une spécialité islandaise le skyr . C’est une sorte de yaourt, on peut en trouver accompagner de toutes sorte de coulis (myrtille, caramel, kiwi…) on adore !
On reprend la route direction la péninsule de Snaefellsnes.