On pose nos valises pour trois jours à Ubud, le St Tropez de Bali mais sans la mer. La ville est remplie d’expatriés, de touristes, de restaurants et de boutiques. Le traffic est infernal mais ça ne nous a pas empêché de tomber sous le charme. Finalement, nous étions dans le centre d’Ubud uniquement de nuit: entre l’happy hour et un bon dîner balinais. Le reste de la journée, on s’évade à scooter.
On s’enfonce un peu dans la campagne balinaise entre rizières et temples. On verra: le Pura Tirta Empul et sa source purificatrice, le Gunung Kawi tombeau du roi et le Goa Gajah avec sa porte terrifiante.
Bali est surnomée l’île des dieux, je dirais plutôt l’île des temples. Dans chaque village, il y a au moins 3 temples principaux, et chaque maison balinaise possède au moins un temple personnel, sans parler des hotels en pierre au bord des routes. Bref un total qui dépasse les 10 000 temples!
Le temple est le « pura » en balinais, ça signifie « entouré par un mur ». Et en effet ici, les plus beaux temples sont souvent caché derrière de haut mur le long des routes. En voyant ces toits chevelus, ces décorations de bois doré par dessus ces murs, je comprend que les traditions hindouistes de Bali resteront un mystère pour moi. Les temples sont inhabités, laissés à l’abandon mais pendant les cérémonies, ils se transforment en lieux vivants, colorés, et fleuris. Malheureusement, on a pas eu l’occasion d’assister à une cérémonie et ma curiosité n’a pas été tout à fait satisfaite. Je reviendrais…
Bref nos journées sont bien remplies. On prend la route des fameuses rizières de Jatiluwih et on ne regrette pas le déplacement. On a pu « randonner » dans le parc national, les terrasses de riz et leurs épouvantails traditionnels.
Au début de la balade, le soleil tape fort mais très vite l’orage s’annonce. Ici, on est au pied du volcan, le temps est capricieux. Les contrastes changent pour notre plus grand plaisir.
Retour à Ubud, on va faire un tour dans la forêt des singes du centre ville. Ces bébêtes ne sont pas à cours d’astuces. L’expression de leur visages est tellement humaine.
Ils nous ressemblent pour le pire et le meilleur. Sacré babouin! Qu’est ce qu’on a pu rigoler, enfin surtout moi, lorsque Lucas s’est fait courir après par un mâle qu’il venait de déranger.
Bref ce petit séjour à plu à toute la famille.