Après avoir roulé quelques kilomètres en plus depuis Bundaberg (ville célèbre pour son rhum), on s’arrête dans la ville de Rainbow Beach (Plage arc-en-ciel). On se ballade dans le centre qui ressemble en tout point à beaucoup d’autres centres-villes en Australie.
Les commerces sont organisés autour d’une unique et longue rue. Après y avoir fait un aller-retour, récupéré de la documentation auprès du centre touristique, on se lèche les babines en rentrant dans le bar/grill. Après des mois sans viande rouge, c’est juste un délice. Passons un peu les détails sur ces steaks qui nous font encore rêver des semaines après. Ça peut paraître anodin pour vous mais on s’est rendu compte que pour des gens en voyage sur de longues périodes, la bouffe devient un sujet de conversation principale, et surtout pour les français!
Après avoir repris des forces, on se dégourdit les jambes sur la plage. Fait surprenant, les 4×4 sont autorisés à rouler sur cette plage, à perte de vue. Attention cependant à ne pas rester piégé dans le sable. Ici, la norme c’est le gros pick-up up, accompagné de tout l’attirail de pêche.
Nous remontons à pied direction Carlo Sand Blow. De là, on surplombe les falaises et la plage, pourtant là-haut, on se retrouve sur une énorme dune de sable, une impression de Sahara. La magie opère. Il y a en réalité plusieurs couches de sable de différentes couleurs sur quelques centimètres, allant du jaune, brun, au blanc pur quand tu creuses un peu.
La vue, une fois arrivé près du bord de la falaise, est magnifique, laissant entrevoir bien d’autres couleurs.
Ce soir là, on campe en bord de plage. Le couché de soleil est exceptionnel, on a le droit effectivement à un ciel enflammé.
Le lendemain, nous nous mettons en route pour une balade vers un lac au milieu de la forêt tropicale. La balade qui devait durer 2h va vite être écourtée. On fera demi-tour au bout de 15minutes. On ne le sentait vraiment pas. Il faut dire qu’en Australie les bébêtes nous foutent une sacrée trouille : araignées, serpents, crocodiles. Et dans cette forêt, on se sentait vraiment observés de toute part.
Du coup, changement de programme, direction le port de Tin Can Bay. Il y a une vingtaine d’années, un dauphin blessé s’est retrouvé échoué dans le port. Soigné et nourri par un habitant, ce dauphin sauvage a pris l’habitude de revenir dans cette ville en ramenant avec lui chaque matin sa famille. Des bénévoles se relayent pour nourrir les dauphins.
J’ai donc eu la chance de nourrir Bella, l’un de ces dauphins « sauvages ». Ils arrivent entre 7h30 et 9h et repartent aussi tôt leurs poissons avalés. C’est super, je pense que ça vaut le coup malgré les nombreux touristes présent.
Mais bien sûr, avec ma chance légendaire avec les animaux, un énorme pélican essayera de m’attaquer quelques minutes plus tard (sans doute l’odeur du poisson :)) Je me défends tant bien que mal avec mon sac à dos. Fou rire garanti.