On commence à être adaptés aux changements, quand on arrive dans une nouvelle ville, les transports en communs et les avenues nous semblent moins hostiles. On arrive en fin d’après-midi dans Sydney, après avoir pris le train jusqu’à Central, on dépose nos affaires dans une immense auberge de jeunesse.
Ici, c’est une usine à backpackers. On prend nos quartiers dans une toute petite chambre avec lits superposés, en tendant les deux bras, je touche de chaque côté le mur. Et oui dommage! On ne dort pas tous les jours en hôtel 5 étoiles. On s’en fiche, deux minutes plus tard, on est déjà dans la rue.
D’ailleurs quel bonheur de retrouver les traits d’une grande ville. Il y a du monde partout en cette fin d’après-midi, nous nous dirigeons évidemment tout droit vers le monument le plus connu de Sydney : l’Opéra. Après avoir arpenté les rues entre ces grands building, on arrive enfin vers la jeté. On y est !
C’est beau, illuminé, le bâtiment correspond à ce que l’on imaginait et même peut être un peu plus impressionnant. Juste à côté de l’Opéra, le Harbour Bridge se dresse avec une architecture imposante.
De nuit, le va-et-vient des bateaux fait briller la mer. Il est tard, on rentre se reposer.
C’est aujourd’hui que commence la véritable exploration de la ville. C’est plutôt facile de s’orienter à pied dans les différents quartiers de la ville. Les rues sont larges et quadrillées à l’américaine. On se promène d’abord dans Hyde Park, puis dans les jardins botaniques. A vrai dire, pas grand chose à voir dans les parcs en cette saison.
On retourne vers l’Opéra pour l’observer de jour. Le « grand voilier » observé la veille, perd de son charme à la lumière. Grosse découverte, le mythe est brisé. Le toit du monument australien le plus célèbre est,en faite, fait de béton et de carrelage blanc ! Ça ne nous laissera pas de marbre…On flâne aux alentours…
Quelques sushis plus tard, on se promène dans les Rocks. C’est un vieux quartier de briques rouges à l’anglaise. Les magasins et les cafés sont chicos.
On décide d’aller voir un des plus vieux parcs d’attraction d’Australie: le Luna Park. Pour cela, il faut d’abord traverser le gigantesque Harbour Bridge: 2km de long. Les vues sur le port sont belles.
Au Luna Park, les attractions d’époque sont encore en fonction comme le Rotor, une essoreuse géante qui te plaque au mur.
On ne le sentait pas trop après les sushis, du coup on retourne sur nos pas. On n’a beau rentrer au pas de course, on n’évitera pas la pluie. D’ailleurs jusqu’à notre départ deux jours plus tard, le temps ne fera qu’empirer, les australiens, eux aussi n’y sont pas habitués: #grossepluiebattante.
On se réfugie à l’aquarium. C’est la première fois qu’on passe sous des requins et des raies mantas à l’abri sous un tunnel de verre. On verra aussi pleins d’autres espèces étranges: le dugong, le nautilus ou encore le requin scie.
Cette ville est très agréable, la circulation est fluide. On y trouve de tout, et surtout des chinois… Les quartiers sont tous bien différents avec des restos et des bars bondés qui donnent envie de s’y attarder.
Pour s’évader un peu de la ville (à moins de deux heures de route), beaucoup de personnes conseillent les Blue Mountain. Nous n’avons pas accroché, c’est joli mais sans plus. Et surtout il y a énormément de monde. Falaises et forêts d’eucalyptus qui rendent bien en photo mais quelques peu monotone en hiver.
comme toujours ravie de voir vos beaux reportages … on se régale toujours autant
gros gros bisous